Rapport du CNFPTLV sur les dispositifs de formation professionnelle

Un rapport publié par le CNFPTLV (Comité National pour la Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie) fait le point sur les nombreux  dispositifs existants en matière de formation professionnelle, et envisage ceux à développer dans l'avenir.

Le compte d’épargne ou d’assurance formation, le chèque ou bon de formation et le contrat sont les différentes formules dont bénéficient les salariés en Europe.

En France, deux dispositifs relèvent aujourd’hui de l’initiative du salarié.

Le DIF, le droit individuel à la formation, qui a pour objectif de permettre à chaque salarié de se constituer un crédit d’heures de formation (20 heures par an) cumulable sur six ans dans la limite de 120 heures. L’utilisation par le salarié de ces droits à formation par la mise en oeuvre du DIF est soumise à l’accord de l’employeur sur le choix de l’action de formation.

Le CIF, le congé individuel de formation, qui donne le droit au salarié de s’absenter de son poste de travail pour suivre une formation de son choix. Le salarié présente à son employeur une demande écrite d’autorisation d’absence qui indique avec précision l’intitulé, la date d’ouverture, la durée de la formation, ainsi que l’organisme formateur.

Partant de ces deux piliers de la formation professionnelle à la française, et des dispositifs existants dans toute l'Europe, le CNFPTLV a mené une réflexion sur la création d'un compte individuel de formation.

Dans son rapport, le CNFPTLV souligne la “trop grande faiblesse des marges d’initiative individuelle dans le fonctionnement actuel du système de formation professionnelle”, y compris dans l’entreprise.

Le futur compte individuel de formation devrait être le moyen d'y remédier en donnant plus d’autonomie aux individus dans le choix de leur formation et en sécurisant les transitions professionnelles des salariés.

A lire sur le site internet du CNFPTLV: "Réflexion sur la création d'un compte individuel de formation" mars 2013.